Avant l’ouverture à la concurrence, le marché de l’énergie en France était dominé par un monopole public. EDF (Électricité de France) gérait l’électricité et GDF (Gaz de France) assurait la distribution de gaz. Les consommateurs n’avaient pas le choix de leur fournisseur et les tarifs étaient fixés par l'État. Ce modèle offrait une stabilité, mais manquait de flexibilité et ne favorisait pas la réduction des coûts pour les consommateurs.

En 2007, le marché de l’énergie français a été ouvert à la concurrence, à l’instar de nombreux autres pays européens. Cette réforme a permis à de nouveaux fournisseurs privés d’entrer sur le marché, offrant aux consommateurs plus de choix. La libéralisation visait à encourager la compétitivité, réduire les prix et améliorer la qualité du service. Les particuliers ont alors pu choisir leur fournisseur d’électricité et de gaz, en dehors des entreprises historiques comme EDF et GDF. Pour les professionnels, cette ouverture avait déjà eu lieu quelques années plus tôt, en 2004.

Depuis l’ouverture du marché de nouveaux acteurs ont émergé, proposant des contrats plus souples, des options vertes et des services plus personnalisés. En parallèle, des gestionnaires de réseaux comme Enedis (pour l’électricité) et GRDF (pour le gaz) ont été responsables de la distribution, garantissant une neutralité et un accès équitable au réseau pour tous les fournisseurs. La transparence s’est améliorée, offrant aux consommateurs plus de visibilité sur les prix, les services et les conditions des contrats.